à l’occasion d’une proposition de projet collectif par chiara palermo (docteure en philosophie et commissaire d’exposition) et l’université de strasbourg, utopies réalisables : politique et création de l’utopie au présent se veut la dernière étape d’un projet porté pas un groupe d’artistes-étudiants-chercheurs du master 2 arts plastiques : théorie et pratique.
l’ambition de cette proposition découle d’une nécessité à recontextualiser, réactiver cette idée assez vague qu’est l’utopie. En contre-pied à une définition empirique et littéraraire habituelle, l’utopie est ici pensée en des termes politiques de lieu(x) pour d’autres possibles
dans une perspective anti-romantique, les événements qui composent utopies réalisables : politique et création de l’utopie au présent prennent place sous la forme de trois jours d’études où nous expérimenterons et tenterons de relier les réalités et possibles de nos utopies collectives et individuelles.

—avec la participation de
Isabelle Frémeaux
John Jordan
Lise Lerichomme
Youssel Vemgerci
Stephane Richert
Patrice Chertier
Erol Tacar
Mansour Lahmar
Johanna Renard
Daniel Riehl
Antoine Hoffmann
Fabien Lach
Ophélie Naessens
Mathieu Tremblin
Bureau d’études
Anahita Hekmat

déconstruire l’utopie dans sa définition classique et ses projections souvent fantasmées, c’est passer par l’analyse de ses limites et de ses manières de persister comme un schéma idéaliste et idéalisé, hors du temps ou hors des sentiers battus.
il s’agit de repenser les aspirations collectives et les pratiques utopistes concrètes, qui peuvent réunir ses usagers pour faire levier en regard de batailles précaires ou de luttes parallèles et engagées, à la fois positionnées et non-situables.
utopies réalisables est un laboratoire temporaire réunissant ainsi un groupe hétérogène d’artistes, chercheur.se.s, et travailleur.euses utopistes, issus du champ universitaire, ou usager.es de la société civile, libéraux, indépendant.es, ouvrier.e.s, activistes, et autres résistant.es, en vue de s’organiser autour de problématiques communes : celles d’activer l’idée d’utopie dans des perspectives directes et concrètes, dans l’urgence collective de faire corps à l’intérieur de nos cadres de gouvernance, pour inventer de nouvelles formules de résistances créatives en prise directe avec le réel.

— déroulé potentiel
dans la volonté de composer avec le présent et ses intempéries, de rompre avec une conception étatique d’un emploi du temps formel, ces conversations s’improvisent en trois temps non exhaustifs mais bien conviviaux, festifs, et quotidiens, ponctués de surprises (jeux de société, séances cinéma, racontages et story-telling, cartographies collectives et radicales…)

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